Brandy Oak : chaleureux, noisette et sous-estimé
Le pouvoir silencieux du bois vieilli en raisin
Le brandy ne cherche pas à attirer l'attention. Il n'a pas besoin de mystère fumé ni de touche tropicale. Il joue sur la longueur : chaleur douce, fruit profond, épices subtiles. Et les fûts de chêne qui le contiennent font de même. Une fois vidés, ces fûts de brandy laissent derrière eux un héritage gracieux : douceur grillée, tanins souples et une rondeur noisetée facile à manquer… jusqu'à ce qu'on y goûte.
Chaleur profonde sans le poids
Le chêne au brandy ne domine pas. Il enveloppe. Il apporte richesse et légèreté. Douceur d'amande grillée, figue séchée, une touche d'épices à pâtisserie et cette chaleur inimitable du vieillissement en fût de fruits. C'est du chêne avec patience. Surtout lorsqu'il est associé à de la vodka ou du rhum blanc, il en résulte un spiritueux luxueux : velouté, doré et d'une confiance tranquille.
Idéal pour créer des bâtiments complexes
Là où certains bois dominent le verre, le chêne brandy s'harmonise parfaitement. Il s'accorde avec presque tous les spiritueux de base – genièvre, tequila, gin – et révèle des nuances plus subtiles qu'elles ne les masquent. Vous ne pourrez pas toujours nommer ce que vous goûtez. Mais vous remarquerez que tout s'harmonise avec une élégance accrue. C'est un véritable assemblage. Un détail qui sublime l'ensemble.
Excellent seul, encore meilleur en mélange
Un brassin vieilli uniquement sur des copeaux de cognac est onctueux, facile à déguster et plein de caractère. Mais là où le chêne au cognac excelle vraiment, c'est dans ses associations. Ajoutez-en une petite quantité à un brassin plus corsé vieilli sur l'île d'Islay, et il adoucit le feu. Mélangez-le à de la vodka vieillie au bourbon, et il rehausse sa douceur. C'est l'ingrédient secret de nombreux master blends, et maintenant du vôtre.
Ne vous laissez pas tromper
Le chêne à l'eau-de-vie n'a peut-être pas l'audace du rhum ni l'audace d'Islay, mais ne le sous-estimez pas. C'est le chêne qui vous conquiert lentement, gorgée après gorgée, verre après verre. Celui qui vous fait lever les sourcils à mi-cuisson et dire : « Attendez… c'est vraiment bon. » C'est là que vous savez : vous n'avez pas seulement bien vieilli, vous l'avez fait avec sagesse.